C'est un triste constat : notre alimentation moderne est carencée en micronutriments. Et pourtant, de simples jus de légumes et de fruits peuvent tout changer !

En effet, la situation ne s'améliore pas en 50 ans. La sélection des variétés et la transformation industrielle des aliments nous ont conduit à une diminution dramatique des micronutriments. Minéraux, vitamines, enzymes sont de moins en moins nombreux dans notre nourriture.

Une solution consiste à apporter massivement des jus de légumes et de fruits frais pour contribuer à rééquilibrer tout ça !

Pourquoi un extracteur de jus de légumes et de fruits ?

On doit à un américain, Norman Walker, la popularisation d’une machine dédiée à la fabrication de jus frais pressés. Son livre « Les jus de fruits et de légumes frais » vous donnera des idées de recettes.

Un extracteur de jus donc permet de séparer les fibres insolubles de la partie aqueuse des végétaux contenant l’immense majorité des micronutriments présents. L’énorme avantage pour l’organisme, c’est d’éviter l’effort digestif pour extraire les nutriments des aliments.

Par rapport à une centrifugeuse, l’extracteur a la particularité d’extraire le jus en douceur, sans chauffer les aliments qui leur ferait perdre une partie importante de leur intérêt nutritif.

Préparation des légumes et fruits pour le passage à l'extracteur de jus !

Quel extracteur choisir ?

Bien sûr, se procurer un extracteur est un investissement. Et on voit tous les prix !

Tout dépend de votre situation de départ.

 

Vous êtes déjà un as du végétal

  • Si vous mangez déjà beaucoup de fruits et légumes : un premier prix suffira pour réaliser quelques jus pour le plaisir de temps à autres. Les modèles à environ 100 euros sont nombreux. Par exemple, le modèle Naelia, que j’ai vu à l’oeuvre, fait l’affaire pour une utilisation intermittente. Même si son efficacité (la pulpe qui sort est relativement humide) et sa robustesse sont relatives.

Vous cherchez le meilleur rapport qualité-prix

  • Si, comme moi, vous partez de loin, il faut se mettre dans l’idée de presser des jus quotidiennement. Et là, je vous conseille de choisir LE modèle efficace qui a fait ses preuves. Comme beaucoup, j’utilise le modèle horizontal Omega 8226 (qui existe aussi en blanc). C’est un modèle à une vis, d’une simplicité et d’une robustesse à toute épreuve. Au bout de 5 ans, et environ 2000 jus réalisés, cette machine ne bronche pas ! Qui plus est, le modèle est garanti 15 ans. Je le recommande vivement par rapport aux divers modèles verticaux. Ces derniers sont plus complexes, plus fragiles au niveau des pièces en rotation, et plus longs à nettoyer que les horizontaux. La seule pièce d’usure de l’Omega 8226, c’est le tamis qui se change facilement (c’est arrivé une fois en 5 ans).

Vous voulez le top

  • Si vous êtes plusieurs dans votre foyer à vouloir l’utiliser quotidiennement et massivement, et/ou si vos dysfonctionnements sont importants, vous allez presser au moins un litre de jus par jour. Dans ce cas, je pense que cela vaut le coût de réfléchir à un extracteur à double vis comme le Angel. Il est encore plus efficace que l’Omega (grâce aux 2 vis donc). Et vous vous y retrouverez financièrement sur le moyen terme. Par contre, il est un peu plus complexe que l’Omega 8226, donc un poil plus long à nettoyer.

Comment faire un bon jus (au goût et pour la santé) ?

Le résultat après passage à l'extracteur de jus

Pour mettre toutes les chances de son côté et offrir les conditions micro-nutritionnelles optimales à votre organisme, je vous conseille :

  1. de boire au moins 50 cl de jus par jour
  2. dans lequel vous aurez mis 2/3 de légumes et 1/3 de fruits
  3. en limitant à 3 ou 4 ingrédients par jus

Personnellement, au démarrage, je faisais 2 jus par jour avec :

  • plutôt des fruits le matin, comme des agrumes, avec un peu de vert, type concombre, épinard
  • plutôt des légumes en fin d’après-midi (fenouil, carottes, betteraves, céleri, choux, salades…), éventuellement avec par exemple une pomme pour adoucir

Quelques conseils généraux sur les jus

  • Y aller progressivement au début. Certains jus, comme la betterave surtout si elle est bien mûre, peuvent nettoyer fort le foie, ou les reins…
  • Eviter de boire cul-sec, c’est à dire bien insaliver avant d’avaler une gorgée. L’extracteur permet d’économiser l’énergie digestive qu’il aurait fallu déployer pour absorber tous ces nutriments, mais pas la salive ! Les mâcher un peu quoi ! Je crois que c’est Norman Walker qui a dit : il faut boire ce que l’on mange, et mâcher ce que l’on boit. On ne pourrait pas avaler 2 carottes en une bouchée sans avoir salivé un peu !
  • On peut quasi tout passer dans la machine : la peau, les pépins, même les fanes, tels quels dans ces machines. Sauf pour les oranges où il faut enlever la peau (trop d’essence). Mais le citron par exemple passe en entier, avec sa peau. Et tout le reste : pommes, céleri, épinards, salades, orties, carottes, fenouil, concombres, betterave, feuilles diverses, choux…
  • Pour ceux qui aiment un peu épicé, et pour profiter de leurs richesses en minéraux et pigments, on peut ajouter une pointe de gingembre et/ou de curcuma frais…
  • Des fruits et légumes bio c’est mieux bien sûr. Mais un jus de fruits ou légumes non bio tous les jours, c’est mieux que pas de jus du tout !

Pour terminer

S’ils permettent de remettre le pied sur le chemin du mieux être, les jus ne font pas tout bien sûr. La santé est fortement liée au respect d’autres besoins vitaux : sommeil bien sûr, bain de soleil, massages, respiration profonde, temps sans stress, relations sociales et affectives, suppression des produits industriels… tout ça est aussi incontournable !

Pour introduire cette nouvelle habitude de jus quotidiens, on peut se reporter à cet article qui donne quelques conseils.

Et pour un cocktail nutritif et régénératif, essayer le jus pomme klamath !

Ce qui est magnifique avec les jus, c’est que vous allez vous régaler et améliorer votre santé en même temps

Ne serait-ce qu’un simple jus de carottes pressées, vous verrez, c’est succulent !

Happy revitalisation !

 

[1] Anne-Marie Mayer, « Historical changes in the mineral content of fruits and vegetables », British Food Journal, 1997, 207-211.

 

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